mardi 20 novembre 2012

Bon BOND.

J'ai la chanson d'Adele dans la tête depuis vendredi. 

Let the sky fall 
When it crumbles
We will stand tall
Face it all together 
At Skyfall ... ♪ ♫ 


Le dernier opus de la célèbre franchise James Bond est sur nos écrans depuis déjà 2 semaines, et voilà, je me suis rendu au cinéma vendredi dernier, pleine d'espoir, la tête remplie de cascades possibles... Je n'ai pas été déçue.

Skyfall, réalisé par Sam Mendes, nous ramène à zéro. En effet, à partir de ce film, la franchise repart sur des bases solides, laissant présager d'autres excellents film d'espionnage au cours des prochaines années. En regardant ce 23ième film de la série, c'est comme si les 2 derniers n'existaient pas (et c'est tant mieux, croyez-moi!)

Daniel Craig reprend donc pour la troisième fois le costume du célèbre 007 et même si je n'arrive toujours pas à me faire à l'idée que James Bond soit blond, il réussit très bien dans ce dernier opus à nous amener ailleurs, vers un agent plus sombre.


Le plus gros point d'interrogation va à la Bond Girl, on se demande vraiment ce qu'elle apporte dans l'histoire, sinon une scène de douche sexy. Habituellement, l'acolyte féminine de 007 sert à quelque chose, mais là, sincèrement... On n'en voit pas l'utilité (sinon qu'elle porte une magnifique robe).


Le générique d'ouverture est encore une fois magnifiquement réussi. Anecdote : C'est en regardant Casino Royale au cinéma que j'ai pris conscience que les génériques d'ouverture pouvaient être intéressants! Et sincèrement, l'aventure graphique se poursuit encore au début de ce film merveilleusement accompagnée de la chanson thème d'Adele. 

Mon coup de coeur va au méchant, interprété avec brio par Javier Bardem, qui mérite selon moi tous les prix d'interprétation de la terre à chaque fois qu'il joue dans un film. Encore une fois, vous serez ébloui par la polyvalence de l'acteur et serez surpris du caractère du dit méchant! Étonnant! 


Je termine en vous disant simplement d'aller voir Skyfall, ça vaut sincèrement la peine. 



samedi 10 novembre 2012

La Célibataire : India Desjardins se lance dans l'univers de la bédé.

India Desjardins = Aurélie Laflamme.
Du moins, c'était ça dans ma tête jusqu'à tout récemment, où celle-ci a lancée sa première bande dessinée, La Célibataire publiée aux éditions Michel Lafon.

Des planches abordant les aléas quotidiens du célibat féminins illustrées de façon très girly par Magalie Foutrier, une illustratrice française. La Célibataire est de la bonne chick lit mélangeant l'absurdité féminine et l'humour d'une façon fort agréable. Parce qu'on ne peut le nier, on se retrouve quand même dans cette histoire (et ce même si on est couple!). 

Pour rire un peu de nous (parce qu'on doit l'avouer, on peut être ridicule par moment, non?) et des histoires de la célibataire, ça vaut le coup! Un bon début dans la cour des grands (!) pour India Desjardins, sans laisser sa folie et sa jeunesse derrière non plus.






vendredi 9 novembre 2012

Moonrise Kingdom, je te souhaite la bienvenue dans mon top 3!

Oh my god. 
Oh my god. 
Oh my god. 

Allez tout de suite au club vidéo le plus proche, louez-vous Moonrise Kingdom de Wes Anderson. Savourez. 



Le bonheur est pas si loin des fois. Hier soir, il traînait dans un boitier de DVD.

Sam et Suzy, deux jeunes amoureux, s'enfuient de New England et partent à l'aventure. Le policier du village, la troupe de scouts et la famille de Suzy partiront à leur recherche.

On retrouve une méga brochette d'acteurs géniaux dans ce film : Bruce Willis, Tilda Swinton, Bill Murray, Edward Norton, Frances McDormand... Pourtant, c'est deux inconnus, Jared Gilman (Sam) et Kara Hayward (Suzy) qui brillent à l'écran et volent la vedette. Ce film repose presque entièrement sur les petites épaules de ces deux enfants et croyez-moi, c'est spectaculaire.

Pour ce qui est de la réalisation, si vous avez déjà écouté des films de Anderson, vous retrouverez son univers déjanté et original. Inutile d'essayer de le décrire, c'est un univers unique. Je vous laisse sur quelques images ainsi que la bande annonce, puisqu'elles diront tout à ma place.


Bon cinéma Ü

mardi 6 novembre 2012

Un BD qui donne le motton

Je vous ai déjà parlé de Nocturne, le roman graphique de Pascal Blanchet, en vous disant que malgré le peu de mots, ce livre avait réussi à m'émouvoir, au point d'en avoir le motton. Oui, oui! Ze fameux motton qu'on a dans la gorge quand c'est triste, pis qu'on est sur le bord de brailler... Ben, croyez-le ou non, mais j'ai lu une autre bande dessinée cette semaine qui m'a tout aussi touchée.



Jane, le renard et moi : une bande dessinée publiée depuis peu chez La Pastèque, écrite par Fanny Britt et illustrée par Isabelle Arsenault.

Hélène pèse deux cent seize! peut-on lire sur le mur des toilettes de l'école. Hélène n'a plus d'amies. Elle se fait harceler et intimider à l'école. Les scènes noires et grises de la petite Hélène sont entrecoupées de pages colorées nous présentant le monde de Jane Eyre, un livre que lit présentement la gamine et qui lui permet de  s'évader un peu.



Les textes sont touchants et troublants de vérités (d'autant plus qu'ils sont basés sur des faits vécus par l'auteure) racontant la méchanceté des enfants. Les illustrations démontrent une grande sensibilité et transmettent une grande variété d'émotion grâce à la finesse des détails.

Un livre à offrir à tous (pourquoi pas à Noël?), question de sensibiliser un peu. Pourquoi pas?


Un essentiel pour votre bibliothèque, rien de moins.