mercredi 21 mars 2012

Les phénomènes littéraires : la fois où j'ai failli tout abandonner

Il y a de ça quelques années déjà sortait le premier tome de Twilight. J'en entendais tellement parlé, je me suis dit : ben pourquoi pas l'essayer? Une des pires décisions littéraires de ma vie. C'était un livre pour fillettes! Je m'excuse presque aux gens qui ne jurent que par les vampires et loups-garous, mais là, moi j'ai pas aimé du tout!

Quand tout le monde s'est mis à parler de Hunger Games, je me suis dit : "OH NON! Tu ne tomberas pas encore dans le panneau de la littérature pour jeunes filles pré-pubères." Alors, je ne l'ai pas lu.

Jusqu'à hier. Ou après d'autres nombreuses recommandations, je me suis dit : "Ah! Pis de la m....!" Et j'ai lu ce fameux premier tome écrit par Suzanne Collins. Dans un monde post apocalyptique, on retrouve Katniss Everdeen, une habitante du District Douze dans le pays nord-américain Panem. Depuis la rébellion du District Treize, le Capitole organise chaque année un jeu télévisé prénommé Hunger Games pour rappeler à la société que c'est le gouvernement qui mène. 2 enfants de chacun des douze districts sont alors pigés au sort et se voient envoyé dans une arène pour s'entretuer.

Verdict : Ça va, ça passe le test. Certes, ce n'est pas de la grande littérature, mais un très bon divertissement! Car oui, oui : je l'ai lu en une journée et ça faisait longtemps que j'avais fait ça lire un livre d'une seule traite. (Évidemment, c'est écrit pas mal gros donc, t'sais...) Pour vrai, l'histoire est bien ficelée, bien que assez (pas mal) prévisible. Le suspense est intéressant et oui, on a le goût de savoir comment ça se termine cette tuerie. Certains m'avaient dit que les assassinats étaient gores : non, loin de là. Ça reste dans l'acceptable. Reste à voir ce que ça va donner au cinéma...

Sincèrement, je peux maintenant refaire un peu plus confiance aux phénomènes littéraires (qui nous ont amenés Harry Potter! Suis-je la seule à m'ennuyer d'eux?)

vendredi 16 mars 2012

Femmes musiciennes x 2

C'est le temps de l'année où les tablettes des magasins bourgeonnent.
C'est le temps de l'année où votre portefeuille commençait juste à se remettre du temps des fêtes.
C'est le temps de l'année où toutes les nouveautés que vous attendiez sortent enfin.  
C'est le temps de l'année où votre liste de films/disques à écouter s'allonge à vue d’œil.

C'EST LE PRINTEMPS! (ben, bientôt là. En tout cas, en culture, c'est arrivé!) 

Aujourd'hui, je vous parlerai de deux nouveautés aux rayons musique. Ariane Moffatt et Fanny Bloom. 



Après avoir chanté en anglais sur la bande sonore de la série Trauma sortie en novembre 2010, Ariane Moffatt a pris la décision de s'ouvrir au marché anglophone avec son dernier album, MA. Onze titres, 5 en français et 6 en anglais.

Un album à saveur électro-pop plus intense qu'à l'habitude pour Moffatt. Cependant, on le voyait bien avec son dernier album, Tous les sens, qu'elle se dirigeait vers un style beaucoup plus électronique. Et, vraiment, ça marche. Ça fit. En passant, elle y joue presque tous les instruments! C'est plutôt remarquable. Oui, ça en choque peut-être quelques uns que la Montréalaise penche du côté anglo, mais on ne peut nier que ses chansons sublimes dans les deux langues.

Un album à écouter ne serait-ce que pour entendre l'évolution de l'interprète au niveau du style. Fort intéressant!


À écouter :
  • Walls of the World - Première chanson de l'album qui m'a tout de suite accrochée. 
  • Mon corps - Pour le texte, qui m'a fait réfléchir. "Je vieillirai avec, que ça me plaise ou non" 
  • Hôtel Amour - Permet de retrouver un peu l'ancienne Ariane Moffatt
(Je vous avoue ne pas être capable d'écouter la chanson La pluie et le beau temps, elle m'énerve solidement. Ü)



Apprentie guerrière est le premier album solo de Fanny Bloom. Peut-être l'aviez-vous déjà entendu avec le groupe la Patère Rose? Mon avis est plutôt bigarré sur l'album, mais je vous en parle parce que la moitié est très bonne, l'autre me tape un peu sur les nerfs.

Première moitié, c'est boooon. C'est ingénieux, c'est différent. Pleins de sonorités électros, organiques, pop, se mélangent et créent des pièces savoureuses pour vos tympans. L'autre moitié, maudit que sa voix est aigüe.T'sais au début, ça va, mais on dirait que plus ça avance, plus sa voix s'aiguise et qu'on entend juste ça.

Bref, tenez-vous en à la première partie de l'album et tout va bien aller, vous allez tripper.

À écouter: 
  • Ce que je voudrais - Le beat est bon, c'est aussi simple que ça. Sincèrement, magnifique ouverture. 
  • La barque -  Parce que les sonorités sont géniales et que ça donne le goût de redevenir un enfant.
  • Annie -  Si Coeur de Pirate, Pierre Lapointe et Tricot Machine coucheraient ensemble, ça donnerait ça.


Y'a des nouveautés côté musique qui vous allument ces jours-ci!?

dimanche 11 mars 2012

Films X 3 take 2.

Ben quoi? C'est la grève! Faut ben se relâcher un brin, non?
En plus, duh, c'était la semaine de "lecture" la semaine dernière.
BREF, j'ai écouté des films. (et me suis mise à jour sur Gossip Girl Ü)


The Artist de Michel Hazanavicius 
Je l'ai vu le jour avant les Oscars, question de bien savoir sur qui je misais. (Oh, just so you know, 20 prédictions de bonnes sur 24!)

Quelle audace! Un film muet, noir et blanc avec des Français. J'ai encore beaucoup de difficulté à comprendre comment les Américains ont pu trippés, c'est tellement pas leur genre d'applaudir le reste du monde. Cependant, ça se comprend! Qui n'a pas aimé ce film?

Un acteur prolifique d'Hollywood sombre dans l'oubli du public lors des débuts du cinéma parlant. Le rôle de Georges Valentin était fait sur mesure pour Jean Dujardin. Avouez! Dans les années 20 et 30, il aurait vraiment été une icône c'est évident. Sa face sied parfaitement aux films d'époques. Bref, il méritait amplement son Oscar de meilleur acteur. À voir, ne serait-ce que pour le génie de la scène du rêve (ceux qui l'ont vu acquiesceront, je le sais!)



Café de Flore de Jean-Marc Vallée
En retard, dites-vous? Ben quin! Ça n'a pas d'allure, je sais. Mais, c'est fait. J'ai vu. Et... J'ai aimé.

Il n’est pas facile de dire adieu à ceux qu’on aime; pour y parvenir, il faut parfois toute une vie - ou deux. (extrait du synopsis sur le site officiel) Un scénario vraiment original qui nous plonge dans 2 univers complètement différents, mais pourtant intimement reliés. Jean-Marc Vallée est un excellent cinéaste.

Je dois avouer être en amour solide avec la réalisation, et surtout la direction photo. La lumière dans ce film... C'est divin. Faites plaisir à vos yeux.



The Descendants de Alexander Payne
Enfin, je l'ai vu lui aussi! Beaucoup pensait que c'est Georges Clooney qui repartirait avec la statuette dorée lors du dernier gala des Oscars, mais c'est Jean Dujardin qui l'a remporté. Cependant, bien que le film soit très bon, j'appuie le choix de l'Académie à 100%.

Matt King se voit forcé de renouer avec ses deux filles après que leur mère ait été victime d'un grave accident de bateau.  Quelqu'un a dit en quelque part (précision aigüe ici!) que George Clooney avait réussi à nous faire oublier qu'il était un richissime beau gosse dans ce film et je suis tout à fait d'accord : il incarne avec brio ce père de famille ordinaire. Ça ne fait que quelques années que j'aime bien Clooney et vraiment, je ne comprends pas pourquoi je ne l'appréciais pas avant, c'est un très grand acteur.

Gagnant du meilleur scénario adapté aux Oscars, The Descendants est un drame familiale parsemé de moments assez cocasses. C'est savamment bien écrit. C'est brillamment joué. Un film à écouter.