Ça y est je suis une groupie : Star Trek Into Darkness

Ok, je ne pensais pas que ça pouvait arriver encore à l'âge vénérable de 22 ans, mais je suis une groupie.

Voici mon nouveau kick : 

La preuve que ça va pas bien, j'ai fait un montage photo. 

Je vous représente (car je vous en ai parlé ici) Benedict Cumberbatch.
C'est lui Sherlock de la BBC. Et c'est lui le vilain dans le nouvel opus de Stark Trek.
Pourquoi je trippe dessus :
1) Beauté atypique, je fond pour toi mon cher.
2) Voix grave ultaaaa sensuelle.
3) Acteur fantastique
4) British accent.

Bref, aujourd'hui, je vais TENTER de vous parler de Star Trek Into Darkness de J.J. Abrams.
Pourquoi TENTER?
Parce que mes yeux n'en avaient que pour le beau et bon Benedict. (Vous me croyez pas? Je m'endormais quand il était pas à l'écran...!)

Donc, mon homme voulait aller voir Star Trek et pour une fois, il n'a eu aucun problème à m'y trainer. En fait, je pense qu'au fond, j'étais plus énervée que lui. Parce que Benedict sur écran géant = extase. 

DONC, je me ressaisi. Cette suite au premier film sorti en 2009 est très bien réussie, du moins, pour moi, personne ne connaissant pas plus qu'il faut la vieille batch de Star Trek.

Starfleet est menacé par le terroriste John Harrison qui cherche à détruire la célèbre institution. Le Capitaine Kirk et l'équipage du vaisseau U.S.S Enterprise part en guerre contre cet ennemi féroce et surpuissant.

Bon, on s'entend. Histoire assez cliché et prévisible. Mais ce qui fait que c'est bon = LE DIT MÉCHANT. Benedict Cumberbatch y interprète le terroriste John Harrison, un homme intelligent et doté de capacités physiques extraordinaires. Il porte selon moi le succès de ce film sur ses épaules, rien de moins.

Les bémols? Quelques longueurs et une scène en bobette inutile qui fait beaucoup jaser les demoiselles, mais aussi les trekkies.

Voilà le dit plan de chix en sous-vêtements. En plus d'être totalement inutile et dégradant, les Trekkies reprochent au réalisateur d'avoir transformer le personnage de Carol en femme fatale alors qu'elle est reconnue pour son intelligence et non sa craque.

Bref, désolé, ce n'est pas ma critique la plus objective, mais j'ai été diverti. 
Et mes yeux sont satisfaits. Donc : 3 étoiles et demie!

La musique de The Great Gatsby

Le travail flamboyant de Baz Luhrmann est de retour sur nos écrans avec son plus récent film The Great Gatsby mettant en vedette le beau Leonardo Dicaprio et Carey Mulligan.

Malheureusement pour moi, mes beaux yeux n'ont pas pu se rendre au cinéma encore. Cependant, mes oreilles, elles, se sont gâtées. La trame sonore du film est réalisée par nul autre que Jay-Z et ça vaut le détour!

Bien que l'histoire du film prend place dans les années 20, la trame sonore est plus que moderne et mélange les genres allant du hip-hip au big band. Regroupant une panoplie d'artistes comme Beyonce, Gotye, Lana Del Rey, Bryan Ferry, Florence Welch ...  C'est BON. Et j'écoute ça en boucle depuis 1 semaine.

À écouter :

- Hearts a mess de Gotye - Une chanson tirée de son album Like drawing blood en 2006, très bonne, bon texte.
- Young and Beautiful de Lana Del Rey - Sincèrement, c'est LA toune que j'écoute depuis 1 semaine. Y'a deux version sur le cd (une normale + une orchestrale). Magnifique texte, magnifique interprétation.
- No church in the wild de Jay-Z et Kanye West (ft. The Game et Frank Ocean) - Beat parfait, impossible de pas se sentir thug.

Petite perle d'animation pour adultes : Le magasin des suicides

J'adore les films d'animations.
T'sais la Belle et la bête, Wall-E, Up!, mais même les Astérix pis toute c'te gang-là.
C'est le fun regarder des bonshommes, on ne se le cachera pas.
Imaginez alors quand on fait des films d'animation pour les plus vieux = aucune culpabilité. 

C'est le cas de Le magasin des suicides, une adaptation du livre du même nom de Jean Teulé, écrit et réalisé par Patrice Leconte. Un film d'animation né d'une collaboration entre la France, la Belgique et le Québec a été présenté à Cannes en 2012 pour la première.

Dans une ville où tout est gris, morose et déprimant, il y a une tentative de suicide toutes les 30 minutes.  Malheureusement, ce n'est pas tout le monde qui réussit du premier coup! Heureusement, il y a le magasin des suicides, tenu par la famille Tuvache, qui est là pour les gens motivés! Ils ont de tout: poisons, revolvers, cordes (déjà nouée et prête à l'emploi!), épées... Leur garantie : "Mourez ou soyez remboursé!" Tout changera cependant pour la famille Tuvache le jour de la naissance de Allan, leur petit dernier. Honte à la famille : le petit sourit! Sa joie de vivre causera beaucoup de tord à la boutique familiale.

C'est sincèrement un bijou.
Imaginez-vous, on rit de gens qui se tue! Faut le faire.
Parsemé de petites chansons, ce film est vraiment à voir, ne serait-ce que pour les sublimes dessins, mais aussi pour sa grande sensibilité.
Illustrer un thème aussi rude et difficile que le suicide tout en nous faisant passer un bon moment : c'est réussi!

Je vous laisse sur la chanson expliquant très bien la mission du magasin.

 Y'a pas à dire, vive le suiciiiide!

Iron Man 3 : le moins bon de la trilogie

Mon homme est de ceux qui capote sur les comics.
Je suis donc souvent (lire toujours) invitée à aller voir ces merveilleux films de super héros au cinéma. Et aussi, à les réécouter 15 fois à la maison... 

BREF, hier soir, c'était IRON MAN 3 de Shane Black qui était au menu.
On est parti après la 2e période du match, t'sais, ben énarvés du score... Quelle déception! Mais là, on s'éloigne.

Ça fait que, Tony Stark est toujours aussi riche, aussi comique et cinglant qu'à son habitude. Simplement, il est hanté par des démons de son passé. Il n'arrive plus à dormir depuis New York (soit l'histoire présentée dans le film The Avengers) et souffre occasionnellement de crises de panique. Iron Man file un mauvais coton... Voilà t'y pas que le méchant Mandarin fait exploser des bombes et terrorise les États-Unis. Tony part à la chasse au méchant. Batailles, moments touchants, bataille finale, moment cute, FIN. 

De 1, ces films-là, c'est pas mon genre. MAIS, comme je suis rendue une habituée, je suis capable de comparer et mon verdict : moins bon que les deux premiers volets de la série. L'humour gras trop présent et l'inconstance du rythme m'ont fait décrocher à plusieurs reprises. Et déception de l'homme : la bataille finale à lieu la nuit = on voit pas bien les armures. (!!!!!)

Oui, Robert Downey Jr. est drôle et il incarne parfaitement Tony Stark, ce baveux milliardaire. Oui, Gwyneth Paltrow a des abdos beaucoup trop développés. Oui, le petit gars dans l'histoire est cute. Oui, les batailles sont épiques, les gadgets impressionnants.

Mais, rien de surprenant à ce troisième volet. Un 7/10.

James Blake : électro envoûtant

Sorti au mois d'avril, le deuxième album du jeune britannique James Blake, Overgrown, est magnifique. (Pis je parle pas juste de la pochette)

Fouillez-moi pourquoi, son album éponyme sorti en 2011 ne m'avait pas accroché plus qu'il le faut. Mais là, OUPELAÏ!

C'est pas vraiment un cd pour l'été, je trouve que ça fait plus hiver. À la limite, jour de pluie.
Mood très relax, parfait pour les apéros et soirées tranquilles.
Mélangeant le soul et l'électro, il est reconnu comme un pionnier du post-dubstep. (Merci Wikipédia!)

Mais sa voix! SA VOIX! Câline. Envoûtante, tout simplement.
L'ambiance d'Overgrown est magique, un peu mélancolique. Ça fitterait pour de la musique de film!
Jugez par vous même :

En tout cas, à vous offrir c'est certain. Faites dont plaisir à vos oreilles!

À écouter : 

• DLM - Pour la sensibilité de la voix. 
• Digital Lion - Pièce assez fuckée au niveau sonore. Dépaysant. 
• To the last - Mélange de styles et d'ambiances qui donne une pièce particulière. 

La vérité sur l'affaire Harry Quebert : un bon suspense!

Je vous l'ai dit il y a quelques semaines, je suis encore hantée par le livre de La fiancée américaine.
Tout les livres que je commence n'arrive pas à la cheville de ce beau livre.

Je vous présente aujourd'hui, un très bon livre qui a réussi à bien me divertir!
Certes, ce n'est pas La fiancée, mais .... c'est excellent!

Je vous parle aujourd'hui de La vérité sur l'affaire Harry Quebert de Joël Dicker ayant reçu le Grand Prix de l'Académie française et le Goncourt des Lycéens en 2012.

Marcus Goldman, jeune écrivain devenu populaire suite à la publication de son premier roman, souffre du syndrome de la page blanche. Son éditeur se fait de plus en plus pressant à propos de son deuxième livre. Goldman décide d'aller se ressourcer chez son vieil ami, ancien professeur et mentor, Harry Quebert. Sauf que voilà t'y pas que Quebert est accusé de l'enlèvement et du meurtre de la petite Nola Kellergan survenu en 1975, soit plusieurs décennies plus tôt.

Je ne suis pas une grande fan de roman d'enquête, mais je dois vous avouer avoir été plus que surprise de la qualité de celui-ci.
Si tout les romans de ce type sont comme celui-là, ben je passe à côté de bons livres sapristi! 

En tout cas, excellent suspense, bons revirements, La vérité sur l'affaire Harry Quebert est un livre qui se lit d'un trait (malgré ses 670 pages!).

Une suggestion parfaite pour l'été!

Et je tiens à remercier mon collègue libraire Pierre d'avoir autant insister pour que je lise cette grosse brique!